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miércoles, 21 de diciembre de 2016

EL CLIMA DE TERROR EN EL VATICANO ES REAL (Articulo de LifeSiteNews en Francés)


19 décembre 2016

Lourd climat au Vatican

Selon un article de Lifesitenews (merci à JM pour la traduction) :

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"Notre visite à Rome du 16 au 23 novembre a été la plus dramatiques des nombreuses visites bisannuelles que nous y avons faites au cours de ces dix dernières années. Après avoir rencontré des cardinaux, des évêques et d'autres membres des dicastères et institutions vaticanes, John-Henry Western, notre nouveau journaliste à Rome, Jan Bentz et moi-même avons observé une tendance générale et omniprésente à l'anxiété et à une peur bien réelle chez les fidèles serviteurs de l'Eglise.
Beaucoup redoutaient de perdre leur position, d'être licenciés de leurs emplois dans les institutions vaticanes ou bien de souffrir de graves réprimandes publiques ou d'accusations personnels de la part de l'entourage du pape ou même de François lui-même. Ils ressentent également un grand stress et de la peur devant les dommages occasionnés à l'Eglise, dommages qu'ils sont incapables d'arrêter.
Vers la fin de notre visite, un clerc de haut rang a confirmé nos observations. Il a ajouté "On peut sentir la peur. Elle est tangible." Un autre, qui avait toujours été disponible pour aborder les crises difficiles, nous a immédiatement prévenu qu'il ne discuterait pas, même hors micro, des controverses actuelles. Il nous a été demandé de ne lui poser aucune question sur ces sujets. Vers la fin de notre visite nous avons pu aborder l'une de ces controverses et l'ampleur des informations qui lui étaient inconnues a pu être évaluée.
La publication des lettres "dubia" par ceux que nous savons maintenant être six courageux cardinaux, silencieusement soutenus par 20 à 30 cardinaux, a très clairement initié une atmosphère accrue de peur et d'intimidation au Vatican.
Le 23 novembre, le journaliste de LifeSiteNews Pete Baklinski a rapporté que l'évêque Athanasius Schneider a raconté avoir ressenti une "grande stupéfaction" devant ce qu'il a appelé la nature "inhabituelle ment violente et intolérante" de la réaction à ces lettres, ajoutant qu'une telle réaction est contraire à l'appel du Pape pour le "dialogue et l'accueil d'une légitime pluralité d'opinions".
La papauté de François a créé à Rome une atmosphère très différente de celle des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les guerriers de la Culture Catholique de la Vie que nous sommes.
Un autre billet du 23 novembre informait que les cardinaux Burke et Pell ont été officiellement exclus de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et que "la composition de la Congrégation a récemment été saignée, tandis que de nombreux progressistes ont été nommés en remplacement". Ceci a efficacement neutralisé et rendu silencieux le très orthodoxe Cardinal Sarah, dirigeant de la Congrégation.
Le Cardinal Ouellet, chef de la Congrégation des Evêques, n'a également plus d'autorité réelle, alors que des exécutants nommés par François ont maintenant la haute main sur la nomination des évêques. Les évêques nommés actuellement sont pour la plupart tenants des vues les plus radicalement libérales, tels que les désormais cardinaux Cupich et Farell ou encore l'évêque de San Diego Robert McEltoy. Et bien entendu, il a été fait interdiction au Cardinal Pell de poursuivre sa pourtant nécessaire réforme des institutions et procédures financières du Vatican, toujours minées par la corruption (cette information provient d'une source indiscutable).
L'Académie pontificale pour la vie, à l'origine fondée personnellement par le pape Saint Jean-Paul II et le non moins saint Professeur Jérôme Lejeune, a été transformée en profondeur et l'archevêque kasperite Vincenzo Paglia a été choisi par le pape François pour en prendre la tête. La condition originelle établie par Saint Jean-Paul II et par le Professeur Lejeune selon laquelle les membres de l'Académie devaient signer une déclaration affirmant qu'ils défendaient l'enseignement pro-vie de l'Eglise a été supprimée ; le mandat de l'Académie a été changé en un assortiment harmonieux se concentrant désormais sur les questions environnementales. L'appartenance à vie de beaucoup des éminents membres originaux de l'Académie a été révoquée. Ce n'est sans doute pas une coïncidence qu'un nombre significatif de ces membres d'origine, amis chers à Jean-Paul II et au Professeur Lejeune, ont été permis les critiques les plus sévères et les plus pointus du pape François.
Claire Chretien a rapporté le 23 novembre que le pape François a encensé le théologien moral allemand Bernard Häring, l'un des plus importants opposants à l'encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI en 1968, pour sa nouvelle moralité, dont le pape a affirmé qu'elle aidait "la théologie morale à prospérer". Pouvez-vous imaginer l'impact de cette déclaration de François sur tous ceux à la curie et dans les institutions vaticanes, et sur tous les pasteurs du monde entier, qui tous ont reçu des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI la consigne de défendre fermement Humanae Vitae ? Que va-t-il advenir d'eux désormais, dans le climat actuel de grave intimidation, s'ils poursuivent ce qui a pour eux été naturel durant des décennies en union avec les enseignements magistraux Catholiques sur le sujet de la contraception, enseignements qui courent depuis l'extrême origine de l'Eglise ?
Dans son éditorial du prochain numéro du magazine de LifeSite Faithful Insight, John-Henry Westen expose d'autres choses qu'il a découvertes.
"... Les universités catholiques de Rome sont observées et les enseignements des professeurs sont examinés pour s'assurer de ce qu'ils sont en conformité avec l'interprétation libérale d'Amortis Laetitia. Les clercs sont dénoncés à leurs supérieurs si on les a entendus exprimer quelque inquiétude au sujet du pape François. Beaucoup ont peur de parler ouvertement, même ceux qui, par le passé, étaient toujours prêts à le faire. Des journalistes du Vatican nous ont dit avoir été avertis de nombreuses fois de ne pas avoir à parler des lettres dubia."
C'est comme si la Rome catholique s'était changée en un état religieux policier en raison de ce que les lettres dubia sont perçues comme une grande menace pour certains agendas politiques.
Le 1" décembre, dans un article sur le site OnePeterFive, le vaticaniste Maike Hickson a écrit :
"J'ai entendu des témoignages selon lesquels le Vatican est comme un Etat occupé. Certaines des sources avec qui j'ai parlé craignent que les communications avec des officiels du Vatican soient espionnées ; certains ont même rapporté d'étranges anomalies lors de certaines conversations téléphoniques, lesquelles, après une interruption de l'appel, se poursuivaient par une boucle audio répétée encore et encore des derniers instants de la conversation. Certaines personnes qui travaillent au Vatican conseillent à leurs contacts extérieurs de ne pas partager d'informations sensibles par mail ou via les téléphones mis à disposition par le Vatican."
Hickson poursuit en citant la réponse de l'estimé correspondant vaticaniste Ed Pentin à l'occasion d'une longue interview au site Reginamag.com et intitulée "Y a-t-il un règne de la terreur au Vatican ?" :
"La réaction du pape, qui est allé jusqu'à mettre en cause la santé mentale des quatre cardinaux, a été interprétée comme une manifestation de sa propre colère d'avoir son agenda politique perturbé. Et au lieu de prendre les quatre cardinaux au mot (lesquels ont dit avoir agit avant tout par devoir de charité envers le Saint Père, par équité et par une profonde inquiétude pastorale), ceux-ci sont vus comme des adversaires. A ce que je sais, le Pape a également travaillé derrière la scène pour s'assurer de ce que son agenda politique ne serait pas contrarié. A partir d'article publiés stratégiquement dans l'Osservatore Romano ou par des réponses ambigües à ceux qui l'interrogent si ceux qui critiquent publiquement les dubia l'ont fait à sa demande, François se comporte, ainsi qu'un observateur a pu le dire, comme "un lobbyiste politique en coulisse". Dans les trois semaines qui ont suivi la publication des dubia, le pape a donné trois interviews aux médias planétaires, toutes ayant pour objectif de légitimer sa position et dénigrer ses critiques.
Enfin, il est important de noter qu'en juxtaposant simplement les déclarations du pape et de ses alliés il est clair qu'il y a de considérables mensonges et tromperies à l'oeuvre en ce moment, ainsi que des calomnies et des atteintes à la réputation de ceux qui sont étiquetés "à droite" simplement parce qu'ils ont ouvertement critiqués Amoris Laetitia, ou même simplement évoqué ces critiques. Cela me peine sincèrement de dire tout ceci, parce qu'en tant que journaliste catholique l'on ne souhaite aucunement porter atteinte au ministère de Pierre, mais je pense que j'ai une obligation de rapporter ce qui est en train de se produire."
Ce sont là des mots très forts de la part de ce vaticaniste impeccable, habituellement pondéré et très doux.
Dans un autre article sur LifeSiteNews, nous nous étions fait l'écho des propos de Monseigneur Athanasius sur la détérioration de la situation à Rome :
"La réaction aux dubia est la preuve de l'atmosphère dans laquelle nous vivons actuellement au sein de l'Eglise. Nous vivons dans un climat de menaces et de négation du dialogue à l'encontre de groupes spécifiques.
Schneider a poursuivi en disant que "le dialogue ne semble être accepté que si vous pensez comme tout le monde - il s'agit quasiment d'une dictature."
Schneider a évoqué son expérience de Russie, où il est né durant l'ère soviétique. Ses parents ont été envoyés en camp de travail, ou "goulags", par Staline après la seconde guerre mondiale. "Si vous ne suiviez pas la ligne du Parti, ou que vous la mettiez en doute, vous ne pouviez même pas poser de question. Il s'agit pour moi d'un parallèle très clair avec ce qui est en train de se produire actuellement lors des réactions aux dubia - c'est à dire aux questions des cardinaux."
Lors du petit rassemblement de presse avec le cardinal Cupich au North American College immédiatement après le consistoire, il y a eu un incident lié à ma question à Cupich pour LifeSiteNews.
Après les réponses insatisfaisantes du cardinal fraîchement nommé à deux questions d'Ed Pentin, mon tour de question est venu. Tandis que j'introduisais brièvement ma question, j'ai été brutalement interrompu par un officier de presse du Vatican, lequel m'intima : "posez la question !" Etant donné que cette introduction était brève, que la questions allait tout juste être posée et qu'il n'y avait que quelques journalistes dans la salle, cette interruption était totalement inappropriée.
J'ai immédiatement posé la question de l'animosité à laquelle ont été confrontés les critiques respectueux de François, question à laquelle le cardinal a étonnamment répondu en niant avoir connaissance d'une telle chose. Puis, quand John-Henry Westen a levé la main pour poser une question, une règle a été spontanément annoncée par le responsable de la presse : il a refusé de laisser John-Henry poser sa question en arguant de ce qu'une seule question était autorisée par agence de presse.
Cette soudaine nouvelle règle a provoqué un malaise parmi les représentants des autres médias. Quatre d'entre eux consécutivement n'ont pas pu non plus poser de nouvelle question en raison de cette nouvelle règle. Lorsque le dernier d'entre eux se fut à son tour vu opposer un refus, le cardinal Cupich lui dit "Pourquoi pas, puisque vos questions sont amicales ?" Et la question innocente fut autorisée.
L'hostilité croissante aux médias fidèles qui osent même questionner respectueusement les actions et les déclarations du Pape François et de son entourage a été particulièrement mise en évidence dans une dépêche Reuters du 7 décembre.
Reuters écrit : "Faisant usage de termes psychologiques précis, le pape François a dit que les médias à scandale risquaient de tomber victimes de coprophilie, ou excitation aux excréments, et que les utilisateurs de ces médias risquaient la coprophagie, ou ingestion d'excréments."
Ainsi, désormais, si cette traduction est correcte, comme la plupart le sont, si nous osons voir et rapporter des informations indubitablement intéressantes qui ne mettent pas le pape ou ses proches collaborateurs en valeur, nous sommes de la "presse à scandale", nous "mangeons des excréments" et sommes sexuellement excités par l'excrément consistant à rapporter des vérités inconfortables.
Comme un pape, le Vicaire du Christ, peut-il se livrer à des accusations aussi viles ? Qu'est-il donc advenu de "qui suis-je pour juger" ?
Cet article pourrait continuer encore et encore, avec de nombreux autres exemples, telle que cette information selon laquelle l'évêque catholique de rite grec Frangiskos Papamanolis, maintenant retraité, a accusé les quatre cardinaux des péchés d' "apostasie" et de "scandale", affirmant qu'ils reçoivent la communion de manière "sacrilège" puisqu'ils accroissent l'inquiétude à l'égard de l'écrit du Pape. Ou encore la réponse très libérale du Cardinal Cupich selon lequel les quatre saint cardinaux ont "besoin de se convertir".
Chaque jour, semble-t-il, il y a plus et pire hostilité orchestrée contre toute personne qui oserait soutenir respectueusement les loyaux cardinaux des dubia, contre toute personne qui oserait respectueusement questionner les actes et les déclarations du pape François, et contre toute personne qui oserait mentionner les enseignements limpides du Christ sur les absolus moraux, merveilleusement et excessivement développés par le pape Saint Jean-Paul II dans Faliliaris Consortio et dans Veritatis Splendor.
Nous devons nous demander vers quoi tout ceci nous mène. Tout ceci est profondément inquiétant. La phrase que nous avons entendu toute cette semaine à Rome est qu'il y a une "guerre" à l'oeuvre au sein de l'Eglise - une guerre des progressistes de "l'Esprit de Vatican II" contre les catholiques orthodoxes. Personne après personne, nous avons entendu ce mot être dit.

Je n'ai jamais rien expérimenté de tel de toute ma vie et je suis sûr que la plupart, sinon tous les lecteurs réguliers de LifeSiteNews, peuvent en dire autant."
STEVE JALSEVAC

El cardenal Burke defiende a los firmantes de la dubia en una entrevista de LifeSiteNews (Vídeo en inglés con su transcripción completa)

Duración 24:05 minutos



(NOTA: Si aparece en español se trata de un traductor automático. Pulsar Ver Original)



The full transcript of Burke's interview with Arroyo


Raymond Arroyo: Welcome back to The World Over Live. He is the former head of the Vatican’s highest Court, the Apostolic Signatura, and one of the world’s foremost canon lawyers. He’s also the author of a new book, Hope for the World: To Unite All Things in Christ. Tonight, Raymond Cardinal Burke reflects on the backlash he and three other cardinals are experiencing in the wake of a letter they submitted to Pope Francis asking for clarity on certain points of the Apostolic Exhortation Amoris Laetitia. Specifically, they asked whether divorced and civilly remarried Catholics without an annulment can be allowed Communion. The letter was first submitted privately to the pope, but when Cardinal Burke and the others received no response, they made the letter public. This sparked an outcry from Pope Francis’s supporters. Papal confidante Father Anthony Spadaro, for example, called the four cardinals’ letter a ‘sign of a bad spirit.’ Archbishop Mark Coleridge of Brisbane, Australia told America magazine that the four cardinals are seeking a ‘false clarity’ by failing to address the reality of those Catholics in irregular relationships. To respond, I spoke with Cardinal Burke earlier this week from the Shrine of Our Lady of Guadaloupe in La Crosse, Wisconsin. We talked about his reasons for issuing the dubia, as the questions are officially known, and what he and the others are prepared to do should Pope Francis refuse to address their concerns. Here is my exclusive and very candid interview with Raymond Cardinal Burke.

Your Eminence, thank you so much for being with us. I wanna start with this dubia that you—it’s a series of questions that you asked the Holy Father for clarity on, and the real heart of it it seems to me is this question of does it permit, does Amoris Laetitia and the pope himself, permit divorced and remarried Catholics now in irregular relationships who are sexually active to receive Communion. Now, Rocco Boutiglioni, a very outstanding layman in Rome, says yes it does. You have Cardinal Schonborn, who also seems to be suggesting that it does. What’s the problem, then?


Cardinal Burke: The problem is that to engage in sexual union with someone who’s not your spouse is a grave sin and to live in such a state publicly means that one cannot have access to the Sacraments because he or she is not living according to the truth of Christ. And there’s no way that the Church can give permission for someone to do something which Christ himself does not give us permission to do.

Raymond Arroyo: I wanna return to something that—it’s really the second point that you raise in these five questions that you submitted to the Holy Father. And in it you all mention Veritatis Splendor, which was a document John Paul II promulgated. And in it he says there are no—you cannot create exceptions to the prohibitions on intrinsically evil acts, and yet, in Amoris Laetitia, the pope says, ‘the conscience of an individual may come to see with a certain moral security that even their irregular relationship is what God himself is asking amid the concrete complexity of one’s limits.’ What does that mean to you and what does it suggest?

Cardinal Burke: Well, it’s very confusing language. The only thing that it can suggest in accord with what the Church has always taught and practiced is that the conscience informs itself with regard to the teaching of Christ, whether it has to do with marriage or the Sacraments, and conforms itself then to that teaching. And in this case, no matter what the complexities of the situation may be, the party in question, the member of the faithful in question, will either rectify the irregular, immoral situation in which he finds himself and thereby be able to receive the Sacraments, or until he is able to rectify the situation, will not present himself to receive the Sacraments. There can’t be an exception because if it’s always and everywhere wrong to engage in the conjugal act with someone who is not your spouse, then if you do that and live in that way, in an habitual manner, you simply are in a condition in which you, with the help of the Church, with the help of God’s grace, you need to set your life in order and therefore begin to be able to approach again to receive Christ in the Sacraments.

Raymond Arroyo: And yet, Your Eminence, it seems as I read all of this commentary, as I read even those closest to the pope, Father Antonio Spadaro in a recent interview seemed to be suggesting that look, there isn’t a one-size-fits-all when it comes to adultery, that conscience comes into play and the Church is trying to accompany and walk with these people even in their irregular unions. The suggestion seems to be, in fact the—it’s explicit—that you really don’t need an annulment. You don’t need to nullify the first marriage and sometimes this second union may be what God is asking you. You would say what to that line of thinking?

Cardinal Burke: Well, the—it’s simply a wrong notion of conscience. The conscience does not render each of us as an individual the judge of what is right and wrong. There’s an objective order to things, and our conscience, when we are well-educated and when our conscience is well-informed, recognizes that objective order and therefore knows what’s right and what is wrong and acts accordingly. To say that I decide that something is right which for everyone else is always and everywhere wrong is simply an erroneous form of conscience and the Church’s…very popular word today of the person who finds himself in such a situation is that help which we receive in the Church to know the truth about the moral law and to respond to the grace which Our Lord always gives us—to live that truth in practice.

Raymond Arroyo: Father Antonio Spadaro who is a very close collaborator with the pope—in fact, he’s his ghost writer on a lot of these documents—he has really become the vanguard of taking down the critics of Amoris Laetitia or anyone who would even question the thinking here or the doctrine that’s implied through these pastoral adjustments. Spadaro said, and I quote, and I think he’s talking about you, that these questions, the dubia that you presented to the Holy Father, is an attempt to ramp up the tension and create division within the Church. Is that what you’re trying to do?

Cardinal Burke: No. In fact, we’re trying to address the division which is already very much ramped up, to use his phrase. Everywhere I go…many faithful, priests and bishops, and lay faithful, [with] whom I speak are in a state of very serious confusion on this matter. Priests tell me that one priest is telling the faithful one thing in Confession, other priest another thing. Only when these questions, which we have raised according to the traditional manner of resolving questions in the Church which have to do with very serious matters, only when these questions are adequately answered will the division be dissipated. But as is happening right now, as long as this continues, the division will only grow and of course the fruit of division is error. And here we’re talking about the salvation of souls, people being led into error in matters which have to do with their eternal salvation. And so Father Spadaro is very much in error in that affirmation.

Raymond Arroyo: Spadaro also said that the pope does not answer binary questions presented to him. And I wanna quote this. He says, ‘He answers sincere questions from pastors.’ Were you offended by that?

Cardinal Burke: Yes, very much so. The popes have always, all along the centuries—I’m a student of the Church’s discipline—it is the role of the pope as the pastor of the universal Church, as the guardian of the unity of the bishops and of the whole Body of Christ, to respond to such questions. To suggest that posing these questions is a sign of insincerity is deeply offensive. I can assure you that for myself, and I know the other cardinals involved, we wouldn’t raise the questions unless we had the deepest and most sincere concern for the Church herself and for the individual members of the faithful.

Raymond Arroyo: Your Eminence, many of the pope’s supporters and your critics have said he’s already answered your questions when he embraced the implementation plan of Amoris Laetitia of those bishops in Buenos Aires. In it, they said you don’t need an annulment and those who are divorced and remarried with the accompaniment of their pastor in certain cases can come forward and receive Communion. And the pope said, ‘This is exactly as it should be.’ What’s wrong with that? Didn’t he already answer your question?

Cardinal Burke: Not at all. He’s given his own opinion on the matter. The question can only be answered in terms of what the Church has always taught and practiced, as for instance is illustrated in the book which was published for the 2014 synod Remaining in the Truth of Christ. And it’s one thing [for] the pope can say what is written in Amoris Laetitia is interpreted correctly to mean that an individual priest can permit someone who’s in an irregular matrimonial union to receive the Sacraments without a firm purpose of amendment, but that doesn’t resolve the question. The question is, what does the Church teach? It’s not a matter of…some speculative idea I may have about how to approach these questions, but how does Christ in His Church address such questions? That’s, until that answer is provided, we remain in a confused state.

Raymond Arroyo: I wanna remind people of something. In Familiaris Consortio, which was John Paul II’s great document on the family, he writes:

However, the Church reaffirms her practice, which is based upon Sacred Scripture, of not admitting to Eucharistic Communion divorced persons who have remarried. They are unable to be admitted thereto from the fact that their state and condition of life objectively contradict that union of love between Christ and the Church which is signified and effected by the Eucharist. Besides this, there is another special pastoral reason: if these people were admitted to the Eucharist, the faithful would be led into error and confusion regarding the Church's teaching about the indissolubility of marriage.

Is that really what concerns you, Your Eminence, that this new document Amoris Laetitia seems to be overturning it?

Cardinal Burke: Well, exactly what Pope St. John Paul II expresses is what the Church has always taught and practiced. And my concern is that Amoris Laetitia seems in some way to permit an interpretation which would lead to a practice which contradicts the constant practice of the Church and that simply is a source of the gravest concern for me. And [in] my judgment, what needs to happen is that the faithful know that whatever is written in Amoris Laetitia cannot and does not change what Pope St. John Paul II set forth in Familiaris Consortio because what he set forth was the, or is, the constant teaching and practice of the Church and therefore it is magesterium.

Raymond Arroyo: And yet you have Cardinal Schonborn that’s saying, look, this is not a break but it is an evolution. It is a changing of the Church teaching, a maturation of it. Do you accept that analysis?

Cardinal Burke: No. You can’t have a maturation of a teaching which is a rupture from that teaching, which is a breaking away from that teaching. Cardinal Schonborn’s remarks in that regard do not reflect what is called development of doctrine—in other words, through the Church’s reflection she deepens her appreciation of a teaching and, and helps the faithful to practice that teaching. This case, it’s a question of complete rupture in the teaching of the Church, a complete going away from what the Church has always taught and practiced. And that you can’t call a maturation. A maturation is something organic, where you see that what the Church has been teaching about marriage now is expressed with a greater fullness.

Raymond Arroyo: Your Eminence, have you ever seen a moment in the Church where—I can’t remember a moment where you had the pope and people raising questions about teaching, legitimate questions and trying to do so respectfully. And you had this sort of political counterforce using media and tweets and columns to attack anyone who would question that teaching in any way. And I wanna point something out to you that Bishop Schneider in Kazakhstan wrote. We’ll put it up on the screen. I’d love your reaction to this. He writes, or he spoke in an interview. He said:

There is a strange form of schism. Externally, numerous ecclesiastics safeguard formal unity with the pope, at times, for the good of their own career or of a kind of papolatry. And at the same time they have broken their ties with Christ, the Truth, and with Christ, the true head of the Church.

Are we in the middle of a schism and have you ever seen a political campaign like this?

Cardinal Burke: Well, certainly, I’ve never witnessed this in my lifetime. In the history of the Church there have been situations which have some similarities with the present situation, but I perceive that a mundane spirit, a worldly spirit has entered into the Church, which would divide her members into various camps: liberals and conservatives, who are the fundamentalists as some are fond of calling those of us who are striving to defend the constant teaching of the Church. This mundane spirit is very much reflected in a lot of slogans and etiquettes or—not etiquettes, that’s an Italian word—labels put on people in order to discount them. But we’re all Roman Catholics. We’re all called to follow Christ as He comes to us in His Church through the Church’s constant teaching…this politicization of the Church which is very much augmented by all of these forms of mediatic intervention are very harmful and are doing a great deal of damage to the common good of all in the Church.

Raymond Arroyo: In our final moments, I have to raise this. I was sort of struck, amazed really, at an interview the Holy Father gave where he suggested that those who are ‘rigid’—and that’s the term he uses…sort of locked in their ‘rigidity’ over doctrine and otherwise, that they suffer from a compulsion or a condition. Your reaction to that, and what are you and these your fellow cardinals do if you don’t get a positive reaction from the Holy Father and say, some answer on this point of clarification?

Cardinal Burke: Well, first of all, we—our presentation of the five questions is done with great serenity and with great respect. They are not the reactions of people who are suffering from emotional disorders. That we’re very deeply concerned about the truth of the doctrine of the faith and its integrity is not a sign of illness. What will we do? We have to continue to serve the truth with charity and so especially those of us who are cardinals, who are the principal advisors of the Holy Father, have a very solemn obligation to defend the Church from these kind of attacks at her very foundation. I mean, we have to remember that we’re talking about teaching about marriage and its fruit, the family, and to attack that teaching is to destabilize the whole Church and society in general. And so the responsibility is very great and we certainly—I only can speak for myself, but I know from my fellow cardinals who have been involved with me—we intend to serve that truth no matter what it takes. I, for my part, will never be part of a schism. I’m a Roman Catholic and defending the Roman Catholic faith is not the cause of my being separated from the Church. And so I simply intend to continue to defend the faith out of love for Our Lord and for the, his mystical body, my brothers and sisters in the Church, and I believe the other cardinals are of the same mind.

Raymond Arroyo: Are there more than just the four of you? I mean, I’m sure you’re getting letters and calls from others who support you—and you said you were willing to issue a formal correction if necessary. Is—does that still stand?

Cardinal Burke: Of course it does, that [is the] standard instrument in the Church for addressing such a situation. Yes, there are other cardinals. I don’t want to get into this business of the numbers. We have to remember, the criterion here is the truth. There have been cases, for instance, take for example the case of Henry VIII and his desire to be able to enter a second marriage without having his first marriage declared null—all of the bishops of England except St. John Fisher went along with the error, but St. John Fisher is the saint because he defended the truth. And all of us in the Church who are cardinals, bishops, we have the responsibility to defend the truth; whether we seem to be numerous or we seem to be very few doesn’t make any difference. It’s the truth of Christ which has to be taught.

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NOTA: En una entrada posterior coloco parte de este vídeo (la más significativa) con traducción directa al español, en el mismo vídeo

Habla el Cardenal Burke: el acto formal de corrección al Papa Francisco se hará posiblemente después de Navidad y Epifanía (traducción al español de las entrevistas a ETWN y a LSN donde también responde a quienes atacan a los firmantes de las "dubia")

FUENTE: CATHOLICVS



El pasado jueves 15 de de diciembre, S. E. R. Raymond Leo S.R.E. Card. Burke concedió una entrevista que retrasmitió un programa del canal católico EWTN presentado por Raymond Arroyo, en el curso de la cual respondió a todos aquellos dentro de la Iglesia que le han criticado a él y a otros tres cardenales por pedir una clarificación moral sobre "Amoris laetitia". Dijo que los cardenales no están creando división, sino "abordando" la división existente dentro de la Iglesia. También insistió en que "nunca" formará parte de un cisma por defender la fe católica, y que los ataques contra el matrimonio desestabilizan a la Iglesia y a la sociedad.

Burke respondió directamente a las afirmaciones que los estrechos colaboradores del Papa, el padre Antonio Spadaro y el cardenal Christoph Schönborn, han hecho sobre "Amoris laetitia". En particular, se refirió a la afirmación de Spadaro de que el Papa Francisco ya ha respondido los "dubia" de los cuatro cardenales mediante la aprobación de las directrices emitidas por los obispos de Buenos Aires permitiendo la Comunión para los divorciados vueltos a casar. Burke también respondió al Papa Francisco cuando éste dijo que las personas que eran demasiado "rígidas" defendiendo la doctrina sufren algún tipo de de "trastorno".

Respondiendo a la afirmación de Spadaro de que Burke y los otros tres cardenales están tratando de "acrecentar" la división y la tensión en la Iglesia, Burke dijo: "De hecho, estamos tratando de abordar la división que ya está muy 'acrecentada', por usar su frase".

"Sólo cuando estas preguntas, que hemos planteado de acuerdo con la manera tradicional de resolver las cuestiones en la Iglesia que tienen que ver con asuntos muy graves, sólo cuando estas preguntas sean respondidas adecuadamente, se disipará la división", dijo Burke. "Pero como está ocurriendo ahora, mientras esto continúe, la división sólo crecerá y, por supuesto, el fruto de la división es el error. Y aquí estamos hablando de la salvación de las almas, de las personas que son inducidas a error en asuntos que tienen que ver con su salvación eterna. Por lo cual, el padre Spadaro está muy equivocado en esa afirmación".

Burke dijo que estaba "muy" ofendido por la reciente afirmación de Spadaro de que el Papa Francisco no da respuestas a preguntas "binarias".

"Es el papel del Papa como pastor de la Iglesia universal, como guardián de la unidad de los obispos y de todo el Cuerpo de Cristo, responder a tales cuestiones", dijo Burke. "Sugerir que plantear estas preguntas es un signo de insinceridad es profundamente ofensivo. Puedo asegurarles que por mi parte, y también sé que por los otros cardenales involucrados, no plantearíamos las preguntas a menos que tuviéramos la más profunda y sincera preocupación por la Iglesia misma y por los miembros individuales de los fieles".

El Papa Francisco ha "dado su propia opinión" sobre la Comunión a los divorciados vueltos a casar, pero "la cuestión sólo se puede responder en términos de lo que la Iglesia siempre ha enseñado y practicado", dijo Burke. "No es cuestión de... alguna idea especulativa que tenga acerca de cómo abordar estas preguntas, sino ¿cómo Cristo en Su Iglesia se ocupa de tales cuestiones? ...Hasta que se proporcione esa respuesta, permanecemos en un estado confuso".

Burke y Arroyo discutieron la aparente incompatibilidad de "Amoris laetitia" con porciones de la exhortación del Papa San Juan Pablo II "Familiaris Consortio" y la afirmación de Schönborn de que se trata de una "evolución" de las enseñanzas de la Iglesia.

"No puedes tener un desarrollo de una enseñanza que es una ruptura con esa enseñanza, que es un alejamiento de esa enseñanza", dijo Burke. "Las observaciones del cardenal Schönborn a este respecto no reflejan lo que se llama desarrollo de la doctrina -en otras palabras, a través de la reflexión de la Iglesia, Ésta profundiza su apreciación de una enseñanza y ayuda a los fieles a practicar esa enseñanza-. En este caso, es una cuestión de ruptura total en la enseñanza de la Iglesia, un completo alejamiento de lo que la Iglesia siempre ha enseñado. A éso no se le puede llamar desarrollo. Un desarrollo es algo orgánico, donde puede verse que lo que la Iglesia ha estado enseñando sobre el matrimonio ahora se expresa con una plenitud mayor".

Burke denunció la "politización de la Iglesia" que se ha producido cuando los partidarios de relajar la práctica de la Iglesia han atacado a los cuatro cardenales a través de los medios de comunicación. Esta "politización" se "incrementa muchísimo por todas estas formas de intervención mediática que son muy dañinas y están haciendo mucho daño al bien común de todos en la Iglesia", dijo.

"Percibo que un espíritu mundano, un espíritu terrenal ha entrado en la Iglesia, el cual dividiría a sus miembros en varios campos: liberales y conservadores", dijo Burke, siendo estos últimos "los 'fundamentalistas', como a algunos les gusta llamar a aquellos de nosotros que luchamos por defender la constante enseñanza de la Iglesia".

Burke también respondió a la reciente entrevista del obispo Athanasius Schneider, durante la cual explicó la "extraña forma de cisma" que ocurre hoy en la Iglesia. Schneider describió cómo "numerosos eclesiásticos mantienen la unidad formal con el Papa, a veces por el bien de su propia carrera o por un tipo de papolatría", pero que "al mismo tiempo han roto sus lazos con Cristo, la Verdad, y con Cristo, la verdadera cabeza de la Iglesia". Lo han hecho negando la verdad sobre el matrimonio y abrazando "un evangelio de libertad sexual" que carece del sexto mandamiento, dijo.

Burke habló de la cuestión en la misma línea que Schneider, explicando que los defensores de la enseñanza perenne de la Iglesia son lo opuesto a los cismáticos.

"Yo, por mi parte, nunca seré parte de un cisma", dijo Burke. "Yo soy católico y defender la fe católica no es motivo para mi separación de la Iglesia. Y por eso simplemente tengo la intención de continuar defendiendo la fe por amor a Nuestro Señor y por, su Cuerpo Místico, mis hermanos y hermanas en la Iglesia, y creo que los otros cardenales son de la misma opinión".

Cuando Arroyo presiona a Burke sobre los comentarios que Francisco hizo afirmando que la gente que está "bloqueada de alguna manera en su 'rigidez' sobre la doctrina y de otras cosas... sufren de una compulsión o trastorno", el cardenal dijo que las dubia "no son las reacciones de personas que sufren trastornos emocionales".

"Nuestra presentación de las cinco preguntas se hace con gran serenidad y con gran respeto", dijo. "Que estemos profundamente preocupados por la verdad de la doctrina de la fe y su integridad no es signo de enfermedad".

[Fuente: LSN. Traducción: CATHOLICVS]

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Por otra parte, este pasado fin de semana el Cardenal Burke también concedió una entrevista exclusiva a LifeSiteNews (puede leerse la entrevista original completa, en inglés, en este enlace), de la que aquí transcribo la parte en la que menciona la fecha en la que se podría producir el acto formal de corrección al Papa Francisco si sigue sin responder las "dubia", que podría tener lugar después de Navidad y Epifanía. 


Así lo cuenta Infovaticana:


-Usted ha hablado de una posible y próxima corrección formal al Papa Francisco, si continúa negándose a responder a las dubia expresadas por usted y los otros cardenales –con el apoyo vocal de numerosos teólogos y decenas de miles de fieles. ¿Cuando se llevaría a cabo tal acción y cómo sería?

Las dubia tienen que tener una respuesta porque tienen que ver con los fundamentos de la vida moral y de la enseñanza constante de la Iglesia con respecto al bien y al mal, con respecto a las diversas realidades sagradas como el matrimonio y la Santa Comunión.

Qué formato tendría es muy simple; sería directa, así como lo son las dubia, sólo que en este caso ya no sería plantear preguntas, sino confrontar las declaraciones confusas en Amoris Laetitia con lo que ha sido la constante enseñanza y práctica de la Iglesia, corrigiendo de este modo Amoris Laetitia.

Es una antigua práctica en la Iglesia, la corrección al Papa. Esto no ha ocurrido en los últimos siglos, pero hay ejemplos y se lleva a cabo con respeto absoluto al sucesor de San Pedro, de hecho, la corrección al Papa es en realidad una forma de salvaguardar ese oficio y su ejercicio.

¿Cuándo tendría lugar? Ahora, por supuesto, estamos en los últimos días, los días de fuerte gracia, antes de la Solemnidad de la Natividad de Nuestro Señor, y tenemos la octava de la solemnidad y las celebraciones en el comienzo del Año Nuevo –todo el misterio del Nacimiento de Nuestro Señor y Su Epifanía– por lo que probablemente tendrá lugar en algún momento después de eso.


¿Cuál es la obligación de los fieles laicos ahora en este tiempo de gran agitación en la Iglesia? ¿Qué pueden hacer, más allá, por supuesto, de la oración, para ayudar a rectificar la situación actual de confusión perjudicial que incluso está causando escándalo entre sus hijos? Por ejemplo, cuando escuchan el Papa y aquellos cercanos a él diciendo una cosa –mientras que lo que sus padres dicen que es muy diferente– y, a menudo éstos se oponen a las enseñanzas del Papa San Juan Pablo II?

Tenemos que hacer una distinción entre dos voces o dos cuerpos de la persona que es el Papa. Una voz, un solo cuerpo, es la del Vicario de Cristo en la tierra. Y esa voz que oímos cuando el Papa anuncia lo que la Iglesia siempre ha enseñado y practicado, lo promueve, o nos ayuda a entenderlo y aplicarlo en nuestra vida diaria.

La otra voz, el otro cuerpo, es la del hombre, que puede tener muchos pensamientos y hacer muchas declaraciones, que no están relacionados en absoluto con el ejercicio del Oficio de Pedro.

Así cuando el Papa parece decir cosas que son contrarias a la enseñanza de la Iglesia, no es razonable, ni tampoco es una expresión de fe, adherirse a ese tipo de declaraciones como si fueran el ejercicio del magisterio papal. Y de esta manera, los padres pueden ayudar a sus hijos a encontrar lo que es el corazón de la fe, qué es nuestra vida en Cristo –de otras declaraciones o escritos que no son una expresión de la fe y la vida sacramental y la disciplina.

¿Cómo pueden los católicos responder a casos concretos de confusión generados desde el mismo Papa, por ejemplo cuando dijo que la cohabitación es un matrimonio real y tiene la gracia del matrimonio real, o cuando él invitó a una pareja de lesbianas al Vaticano y se refirió a esta pareja como “casada y feliz”? ¿Cómo pueden los católicos responder cuando dice estas cosas para que no parezca que critican al Papa por el mero hecho de ser críticos?

Creo que lo importante para nosotros como católicos es simplemente afirmar una vez más lo que la Iglesia siempre ha enseñado y practicado. Y tenemos en el Catecismo de la Iglesia Católica y en otros documentos papales –por ejemplo Familiaris Consortio, la exhortación apostólica del Papa San Juan Pablo II, Veritatis Splendor, su carta encíclica sobre la vida moral– tenemos estas enseñanzas seguras, y es importante para dar testimonio de esas enseñanzas, para expresarlas, conocerlas nosotros mismos, y luego simplemente decir: “Pero esto es lo que la Iglesia enseña”. No importa lo que los medios de comunicación u otras personas estén diciendo, o incluso si alguna cita del mismo Papa parece decir otra cosa. Debemos dar testimonio de lo que la Iglesia siempre ha enseñado y practicado, y de esa manera nos mantendremos serenos, no cederemos a la confusión, e incluso a la división.

Puede leerse la entrevista completa en este enlace.

El padre Masiá lo niega todo [es decir, todo lo que es católico] (Bruno Moreno)

Fuente: Infocatólica 




Hoy se ha publicado en InfoCatólica que el P. Juan Masiá, jesuita, niega la virginidad de Nuestra Señora. Desgraciadamente -y aunque conviene publicitarlo de vez en cuando- no es noticia.

El P. Masiá lleva años y años negando públicamente ese dogma y decenas de otras doctrinas católicas. Escandalizando y destruyendo la fe de los sencillos de forma pública y notoria. Impunemente


Vemos algunos ejemplos, tomados de sus artículos que pueden encontrase en Internet.

El P. Masiá niega explícitamente las enseñanzas de la Iglesia sobre:

- La anticoncepción (también aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- Las parejas del mismo sexo (y aquí y aquí y aquí, aquí, aquí y aquí y aquí y aquí)

- Los milagros de Cristo (viuda de Naín, bodas de Caná (y aquí), Emaús, la resurrección de Lázaro, Pentecostés)

- El catolicismo y las religiones no cristianas (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- Los evangelios de la infancia

- La Inmaculada Concepción (y aquí y aquí)

- La concepción virginal de Cristo (y aquí y aquí y aquí)

- La indisolubilidad del matrimonio (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- La Trinidad y la divinidad de Cristo (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- El sacerdocio reservado a los varones (y aquí y aquí y aquí y aquí)

- La virginidad perpetua de la Virgen (y aquí y aquí)

- La resurrección corporal de Cristo (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- La Asunción de nuestra Señora (y aquí)

- La eutanasia (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- El aborto (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquíy aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- La fornicación

- La existencia de actos intrínsecamente malos

- Las absoluciones colectivas

- La Escritura (y aquí y aquí)

- Los dogmas (y aquí y aquí y aquí)

- La Redención (y aquí y aquí)

- El infierno (y aquí)

- La transubstanciación eucarística (y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí y aquí)

- El primado de Pedro

- La fecundación in vitro (y aquí y aquí y aquí)

- La investigación con embriones humanos

- La cirugía de cambio de sexo

- Los ángeles

- El pecado original (y aquí)

- El juicio final (y aquí)

- La creación directa del alma por Dios

- La autoridad de la Iglesia en materia moral (y aquí y aquí)

- La necesidad de estar bautizado para recibir la comunión

- El descenso de Cristo a los infiernos

Si se limitara a un par de casos aislados podría pensarse que, simplemente, se trataba de frases desafortunadas, pero esta multitud de desvaríos tiene, a mi juicio, una fuerza abrumadora. Obviamente, quien no cree en estas doctrinas con seguridad tampoco creerá en muchas otras, que están relacionadas con ellas. Por resumir, uno estaría tentado de pensar que el P. Masiá no cree en nada. Al menos en nada que pueda calificarse, siquiera lejanamente, como católico.

Si sólo fuera eso, no pasaría nada. En el sentido de que el hecho de que alguien pierda la fe es triste pero a quien daña es principalmente al pobre interesado, que merece más oraciones que otra cosa. El que esté en pie, cuidado no caiga.

En este caso, sin embargo, el problema no se limita a la falta de fe. El P. Masiá parece estar animado por un deseo irrefrenable de escandalizar y destruir la fe de los demás. Con decenas y decenas de artículos dedicados a negar la fe de la Iglesia. 

Y no quiero ni imaginar cómo deben ser sus clases en diversas universidades y colegios católicos del Japón (y todavía hay algunos que se sorprenden de que en el Japón cada vez haya menos católicos, mientras los obispos se dedican a protestar contra las centrales nucleares). 

Según dice Wikipedia, “como consiliario de la Asociación de Médicos católicos de Japón y colaborador en comisiones de bioética de la Conferencia Episcopal japonesa se ha ocupado de tratar en perspectiva teológica las cuestiones de ética de la vida. Hoy es coadjutor en la parroquia de Rokko, de los jesuitas, en Kōbe (Japón) y profesor de Bioética en la Universidad Católica Santo Tomás, de la diócesis de Osaka. También es colaborador en Tokio de la comisión católica de Justicia y Paz y de la sección japonesa de la Conferencia Mundial de Religiones por la Paz”.

Este escándalo público dado por un religioso exige la actuación de sus superiores, para defender a los pequeños y a los sencillos, es decir, a los pobres fieles que, sin culpa alguna por su parte, ven pervertida su fe por este cúmulo de disparates heterodoxos

Pero llevamos años y años en esta situación y el P. Masiá sigue escandalizando públicamente, con su voz amplificada por Internet y por la acogida de medios cuyo mayor gozo está en deformar el catolicismo y socavar la fe. La desistencia de la autoridad en la Iglesia es un veneno con raíces muy profundas.

La responsabilidad del propio P. Masiá es grande. Es inevitable que haya escándalos, pero ¡ay de aquel que los ocasiona! Más le valdría que le ataran al cuello una piedra de moler y lo precipitaran al mar, antes que escandalizar a uno de estos pequeños

Mucho mayor aún, sin embargo, es la responsabilidad de aquellos que tienen la misión y la autoridad de evitar estas cosas y no lo hacen. Mejor dicho, llevan décadas sin hacerlo, mientras esos pequeños se extravían y pierden la fe por su inacción. Dios les perdone y les ilumine para que se decidan a cumplir su misión.

Bruno Moreno

NOTA: De interés es también el escrito de Chistopher Fleming, titulado "El fenómeno Masiá" publicado en febrero de 2015 en Adelante la Fe.